1. |
No smile on their face
02:15
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Superstores, empty streets
Muzzled kids raised in fear
No smile on their face
Trivialized cops control
Hush! Hush! Anger growls
No smile on their face
Stuck and bored, nutter still
No cross to bear, no fire to fear
A smile on their face
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Alors qu’un virus fait trembler l’humanité, qu’il faut trouver sa place entre infantilisation et conspiration, que la solidarité disparait face à la peur de l’autre et que les conflits sociaux s’évanouissent derrière un confinement d’urgence… sourire derrière nos masques est tout ce qu’on nous laisse.
While a virus shakes humanity, navigating between infantilization and conspiracy, solidarity fades in the face of fear of the other, and social conflicts vanish behind emergency lockdowns... smiling behind our masks is all that is left to us.
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2. |
Qatsi
02:44
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Ciel azur, fumées noires
Bulldozers, tracteurs, routes, réacteurs
Des millions de villes grouillant d’habitants
Usines, parkings, rond-points, feux rouges
Koyanisquatsi – vide errance
Powaqqatsi – sombre finance
Naqoyqatsi – guerre et violence
On n’a plus d’essence pour aller dans l’autre sens !
Des gosses qui bossent, des vieilles qu’on sous-paye
Tribus déplacées, cultures formatées
Produire, jeter, et recommencer
Koyanisquatsi – vide errance
Powaqqatsi – sombre finance
Naqoyqatsi – guerre et violence
On n’a plus d’essence pour aller dans l’autre sens
Campagnes désertées, citadins entassés
Esclavagisme, loi du marché
Boycotter, se tenir informés, on peut réparer, on peut fabriquer, on peut s’en passer, ou le voler !
Éducation par la compétition
Progrès et science au service des puissances
Régimes installés, peuples affamés
OTAN en emporte l’argent !
Koyanisquatsi – vie d'errance
Powaqqatsi – sombre finance
Naqoyqatsi – guerre et violence
On n’a plus d’essence pour aller dans l’autre sens
Pays bombardés, richesses pillées
Esclavagisme et loi du marché
Boycotter, se tenir informés, on peut réparer, on peut fabriquer, on peut s’en passer, ou le voler !
(Inspiré par la trilogie docupamphletaire de Godfrey Reggio)
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Since its origins, humanity has been engaged in a race against time that cannot be won. A race that is at the expense of the rest of the fauna and flora, looking for a little more comfort and helping the happy few get richer... The point of no return has been reached, and the time of our defeat is rapidly closing down.
Depuis son origine l’humanité est lancée dans une course contre la montre qu’elle ne peut que perdre. Une course au détriment du reste de la faune et de la flore à la recherche d’un peu plus de confort puis au service de l’enrichissement de quelques-uns… Le point de non-retour est aujourd’hui atteint et l’heure de la défaite arrive à grands pas.
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3. |
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Tu sens dans la rue leurs yeux sur ton corps
Tu formes tes poings et tu les serres très fort
Tu portes un pull dès que tu sors dehors
Même en été
Tu descends l'avenue qui te mène chez toi
Y a une bande de mecs, oh tu les aperçois
Ton pouls galope, c'est le même trottoir
Tu baisses la tête
Dans la bouche d'une fille
Dans la bouche d'une fille
Dans la bouche d'une fille
Ces bonjours bien trop appuyés dans la rue
Ces regards qui durent et toi tu n'en veux plus
Dans le métro bondé, on te touche le cul
Tu sors du train
Peur du parking, tu crains moins la fourrière
Trouille quotidienne qui te rend prisonnière
Tu presses le pas, tu surveilles tes arrières
Tu accélères
Dans la bouche d'une fille
Dans la bouche d'une fille
Dans la bouche d'une fille
Tu es fatiguée de ces types qui te demandent une clope et ensuite ton numéro
Tu es fatiguée de te faire aborder ou suivre dès que tu rentres seule le soir
Tu es fatiguée de ces gars qui te sifflent, et parce que tu les rembarrent, se mettent à te cracher dessus
Tu es fatiguée de devoir répéter que NON c’est NON
Tu es fatiguée de devoir t’enfuir en espérant être plus rapide
Tu es fatiguée de ne pas savoir te battre
Tu es fatiguée de le regretter
(Paroles inspirées des témoignages du livre "Dans la bouche d’une fille", éditions Albin Michel.)
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For a woman, too often, stepping out of her home means stepping into the arena. The "public" space is not truly public as it is monopolized by men who believe that a woman using it belongs to them, enough to stop her, judge her, accost her, compliment her, insult her, hit her, rape her... As long as there are overflowing testicles, there will be a need for scissors!
Pour une femme, sortir de chez elle signifie bien trop souvent entrer dans l’arène. L’espace « public » ne l’est pas vraiment tant il est accaparé par des hommes qui considèrent qu’une femme qui y évolue leur appartient suffisamment pour l’arrêter, la juger, l’apostropher, la complimenter, l’insulter, la frapper, la violer… Tant qu’il y aura des couilles qui débordent, il faudra des ciseaux !
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4. |
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5. |
Call a pussy a cat
01:17
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Fake love!
You talk about love, you just want to fuck
Can’t trust you no more ; Your lies hurt, what for?
If you want to play, why don’t you say it?
To share some pleasure, maybe I’m OK
You liar, you fucker
Backstabber, call a pussy a cat!
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L’amour amer ou quand la fin ne justifie pas les moyens. Parce qu’un peu d’honnêteté et de transparence sur nos attentes au sein de nos relations affectivo-sexuelles vaudra toujours mieux qu’un simulacre de séduction destiné à consommer l’autre plutôt qu’à partager avec lui/elle.
Bitter love, or when the end does not justify the means. Because a bit of honesty and transparency about our expectations in our emotional and sexual relationships will always be better than a sham seduction aimed at consuming the other rather than sharing with them.
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6. |
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On nous rappelle au quotidien que l'argent est roi, que sans lui point de salut. Il est l'élément central par lequel tu existes, il définit ton être, caractérise ta place.
Ascenseur social, parade nuptiale, paillettes et strass, antagonisme de classe. Il faut produire plus de richesse, encore plus, toujours plus de richesse... Pour qui ? Pourquoi ?
Travailler et consommer comme seuls moyens d'accès à la liberté... Produis et achète pour te libérer... Produire, acheter et se consumer...
L'économie est reine, sans elle paraitrait-il que ce monde serait bien pire qu'il ne l'est... Elle est la colonne vertébrale d'un système qui se maintient en dévorant toutes les ressources disponibles jusqu'à épuisement.
Le pilier du meilleur des mondes possibles, celui qu'on nous tend...
Le pilier du meilleur des mondes, celui qu'on nous vend... Et pourtant.
Jouer
Même comme un pied
Composer
Chanter, crier
Produire
Des disques tout niqués
Tenir une distro
La trimbaler
Faire un p’tit label ou faire circuler
Des disques, des fanzines, des badges et des BD
Brasser de la bière, faire un potager,
C’est pour partager !
Tourner
Être juste défrayé
Écrire
Pour le plaisir
Dessiner
Aller graffer
Prendre le temps
De communiquer
Sérigraphier des affiches, des livrets
Cleaner les ravines, les plages et les forêts
Aider les vieux à écrire leur courrier
Sourire aux gosses, leur apprendre à skater
Cuire
Et redistribuer
Des légumes
Récupérés
Ouvrir
Des lieux désertés
Faire revivre
Tout un quartier
Réduire la richesse de nos échanges à de simples échanges de richesses, c'est réduire notre champ des possibles à une vision restrictive des choses... Comme si rien d'autre n'avait d’intérêt que d'engranger et amasser de l'argent...
Du moins... Comme si c'était là l’intérêt de tous alors que ce n'est l’intérêt que de quelques uns...
Quand 1% de la population possède près de la moitié de la fortune mondiale, croire que c'est le modèle à suivre pour accéder au mieux vivre collectif est se voiler la face et entretenir un monde de destruction et de domination !
Redistribuer
Et Récupérer
Ouvrir
Des lieux désertés
Faire revivre
Tout un quartier
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The uselessness of activities that don’t truly have meaning and whose only interest lies is the one we confer them... While there is a world in which everything is expressed in terms of financial gain, fiduciary interest, where doing anything without pecuniary compensation is as absurd as it is inconceivable, there is another world in which money is neither end nor means, and within which one thrives outside monetary considerations, where things take on meaning and truly live.
De l’inutilité des activités qui n’ont ni sens ni d’autre intérêt que ceux qu’on leur donne… Alors qu’il existe un monde dans lequel tout se pose en termes de gain financier, d’intérêt fiducier et dans lequel agir sans compensation pécuniaire est aussi absurde qu’inconcevable il en existe un autre dans lequel l’argent n’est ni une fin ni un moyen et au sein duquel c’est hors des considérations monétaires que l’on s’épanouit et que les choses prennent sens et existent vraiment.
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7. |
Partie
02:55
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I drink one beer, at least I’m here
I drink two beers, losing my fears
Get It started, it’s time for fun
Mates arrived, everyone come
All I want is to laugh and dance (I want more)
To kick out the norm and take the chance
Trying my best but I feel tense
Losing interest, not my balance
(No fun in this town / leave me on my own)
I drink three beers, feel bit of cheer
I drink four beers, I’m in high gear
Time to party, there´s no refrain
Powd in my nose, hitting my brain
All I want is to laugh and dance
To kick out the norm and take the chance
I’m trying my best but I feel tense
Lost interest, not my balance
(No fun in this town / living on my own)
I drink five beers, no atmosphere
I drink six beers, my crush is here
Nothing to lose, i’m blabeuring
I’m trying a kiss, and staggering
All I want is to laugh and dance
To kick out the norm and take the chance
Trying my best but I feel tense
Lost interest and my balance
(No fun in this town / leave me on my own)
I’ll sleep right here, why I’m still here
The door is near, I disappear
The party won’t start
Until it starts in my head
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Arriver à la fête… s’enivrer, espérer être plus sociable, paraitre plus jovial, noyer ses peines, anesthésier ses douleurs… échouer, être d’autant plus mal, sombrer dans l’ennui, partir…
Arriving at the party... getting drunk, hoping to be more sociable, look merrier, drown sorrows, numb pains... failing, feeling even worse, sinking into boredom, leaving...
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8. |
Up in flames
03:28
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Ce devait être un texte sur les émotions et l’amitié, son écriture à dérivé vers quelque chose de plus charnel dans un anglais approximatif… La sexualité et ses jeux peuvent être un excellent terrain d’expérimentation et de découverte de soi ainsi qu’un vecteur d’émancipation et de libération, pour un temps donné, du carcan social et des rôles auxquels on est assigné.
Le consentement et le respect comme socle indispensable à tout rapport, tout devient possible, amusez-vous comme il vous plait !
This was supposed to be a text about emotions and friendship, but its writing drifted towards something more carnal in approximate English... Sexuality and its games can be an excellent field for self-experimentation and discovery, as well as a vector for emancipation and liberation, for a short while, from social constraints and assigned roles. Consent and respect as an essential foundation for any relationship, everything becomes possible, have fun as you please !
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9. |
Wasting away (Nailbomb)
02:55
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10. |
Téki ?
01:23
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Prosopagnosie
Mais qui me sourit ?
Est-ce un gars poli ?
Sûrement un ami
Les gens sur la plage
Ont le même visage
Je connais ce regard
Mais c’est le trou noir
Karl ? J’sais pas
Max ? J’pense pas
Jacques ? J’crois pas
Je souris… T’es qui ?
Prosopagnosie
Tous les chats sont gris
Le jour et la nuit
Des souvenirs à vie
Des rencontres super classes
Tout est gravé sauf ta face
Je passe pour une connasse
Ça me dépasse
Nath ? Je sais pas
Steph ? J’pense pas
Jules ? J’crois pas
Je souris…T’es qui ?
Le facteur ? Je sais pas
Le dealer ? J’pense pas
Allez !! C’est ça !!
(METS TON PRÉNOM ICI)*
C’est bien toi !
*NB : sur l’enregistrement « Nico » qui a fait la prise de son et le mixage.
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La prosopagnosie est un trouble de la reconnaissance des visages. Le sujet prosopagnosique est contraint à l'usage de subterfuges cognitifs pour reconnaitre les personnes autour de lui, comme l'identification visuelle par l'allure générale (démarche, taille, corpulence), par des détails (vêtement familier, coiffure, barbe, lunettes…) ou des indices multisensoriels (voix, odeur, poignée de main…). Son acuité visuelle est normale, il est capable de décrire en détail un visage familier, mais n’y associe pas d’identité.
Prosopagnosia is a disorder of face recognition. Prosopagnosic individuals are compelled to use cognitive strategies to recognize people around them, such as visual identification by overall appearance (gait, height, build), by details (familiar clothing, hairstyle, facial hair, glasses...), or multisensory cues (voice, scent, handshake...). Their visual acuity is normal, and they can describe the details of a familiar face but do not associate it with an identity.
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11. |
Idées noires
01:35
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Il faut se motiver si on veut tout changer / Tout est verrouillé, les dés sont jetés
Infiltrer le système pour le faire progresser / Le ver dans la poule se fait digérer
Blanc ! / Noir !
Espoir ! / Néant !
J’veux y croire ! / Plus le temps !
En avant ! / C’est trop tard !
Défendre dans la rue les services publics / C’est faire les guignols pour se prendre des coups de trique
Tracter, afficher, leur montrer qu’on est là / La non-violence protège l’Etat
Blanc ! / Noir !
Espoir ! / Néant !
J’veux y croire ! / Plus le temps !
En avant ! / C’est trop tard !
Les droits des femmes ont bien évolués / Féminicides et viols, rien n’a changé
C’est en échangeant qu’on peut les éduquer / Fafs et racistes, rien à en tirer
Blanc ! / Noir !
Espoir ! / Néant !
J’veux y croire ! / Plus le temps !
En avant ! / C’est trop tard
Bâtir l’avenir, attendre le Grand Soir
Détruire, construire
Sous le drapeau Noir
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Because between hope and nothingness, all means of struggle and resistance are worth taking, each one of us has limits and can adapt them as far as they see fit. Posting posters or smashing a bank is not antithetical, and wearing color does not prevent turning to black when circumstances allow.
Parce qu’entre espoir et néant tous les moyens de luttes et de résistances sont bons à prendre, à chacunEs ses limites et la possibilité de les faire évoluer jusqu’où bon lui semble… coller des affiches ou défoncer une agence bancaire ne sont pas antinomique et porter de la couleur n’empêche pas de passer au noir quand les circonstances s’y prêtent.
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